Les Douces Splendeurs des Ténèbres
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Les Douces Splendeurs des Ténèbres

Demeure des Déesses et Dieux des Ténèbres, ainsi que leur clan... Humain passe ton chemin...
 
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 Les Prémices de l'Histoire...

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MessageSujet: Les Prémices de l'Histoire...   Les Prémices de l'Histoire... EmptyDim 1 Oct - 18:20

Les volets étaient clos, et l'air, lourde et
chargée d'émotions. Le lieu si accueillant habituellement avait changé.
La table était mise, les couverts et les plats dressés, mais la
nourriture servie n'était plus à la hauteur pour les convives. Les
poussieres, les mouches, et la vermine avaient eu raison du repas de la
veille. Par moment, on voyait un rat passer en travers de la piece, ou
une souris s'échapper avec un morceau de fromage... Les fauteuils
avaient pris la forme des invités qui s'y étaient installés, mais qui
prirent congé afin de se reposer. Le soleil était à son zénith, mais
les volets étaient clos, fermés depuis longtemps; non pas condamnés,
juste contre la fenetre, pour éviter au jour de pénétrer. Le silence
était lourd; par moment, des fantomes se réveillant et revivant des
événements passés, douloureux pour ces ames, actes atroces qui eurent
lieu durant les ages, par les memes personnes, sous différentes
identitités...
Les toiles d'araignées avaient pris possession de la
piece, le feu dans la cheminé était mort depuis un certain temps, mais
pas aussi lgtps que les propriétaires de la maison. En fait, le nom du
propriétaire des lieux avait changé, mais pas le propriétaire en lui
meme. En réalité, il avait toujours été le meme, mais suivant les ages
et les siecles, il avait décidé de changer de nom comme de personalité
pour passer un peu plus inaperçu voir meme curieux ou étrange...
Pénétra
un jour dans cette piece lugubre et oubliée, comme un cavalier qui
chevauche une contrée qu'il n'avait pas vu depuis bien des ans, le
propriétaire. D'allure fantomatique, le teint pale, les orbites
creusées, la peau quelque peu fanée, il allait d'un pas lourd, mais
assuré. Il portait une longue redingote noire, tranchant avec la
couleur de sa peau. Ses vétements paraissaient d'un autre temps, un peu
comme la pendule à carillon qui s'était arrétée sur 11h59. Il s'arreta
en plein milieu et regarda autour de lui. Ce lieu, autrefois magique et
merveilleux n'était plus que poussiere, ruines et abandon... Il soupira
de telle sorte qu'en son fort intérieur on pouvait lire le désespoir.
Il chancela quelque peu, puis s'agenouilla, les yeux amplis de larmes
les mains sur le visage, essayant tant bien que mal de cacher le
désarrois de la personne...
Apres quelques longues minutes, il se
revela, reniflant, et épongeant ce masque qui lui servait de figure. Il
se redressa, mais resta arc bouté quelques pas, comme si la chimere des
ans, ou le poids des douleurs le submergeaient encore...
Péniblement,
il se dirigea vers la porte. A son pallier, il y trouva une jeune et
fringante demoiselle, dans la fleur de l'age, magnifique beauté
ténébreuse, au regard perçant et au sourire mortel. Vétue de noir
également, la paleur de son teint contrasté avec le rouge de ses
lèvres, bouillant, montrant la vigueur qui l'habitait. Avant qu'il ne
passe la porte, elle le prit par le bras. Elle lui échangea un regard
plein de tendresse et de charme, un de ces regards remplis d'amour et
qui ne laisse pas indifférent.
Tous deux, ils retournèrent au milieu
de la piece. Là, elle lui fuit des grands signes, des dessins; tous ses
mouvements prenant la force d'illusions animées sous l'oeil inquiet et
émerveillé de l'homme. Doucement, la vie -si on peut l'appeler comme
ça- reprenait dans la salle froide et hantée. A la fin de son exercice,
elle le regarda, un air triste, mais plein d'espoirs...
Il fit de
même, soupira un long moment, posa ses yeux à nouveau sur les murs de
la piece, pensant encore aux illusions, fit le tour de lui. Prenant une
longue inspiration, il lui prit ses mains, posa son regard dans ses
yeux, comme on plonge au coeur d'une pensée, et acquiessa.
Se jetant
à son cou, elle commença par l'embrasser langoureusement avant de le
serrer contre elle et de plonger ses canines dans sa chair; et il fit
de même. Apres cette acte atroce, mais consenti, il se dirigerent tous
deux vers le pas de la porte. Avant de refermer celles-ci, elle jeta un
nouveau regard aux alentours et s'exclama :
"Grace à toi mon amant, c'est ici, dans ce salon que renaitrons les Douces Splendeurs des Ténèbres"
Puis, les portes se refermèrent pour s'ouvrir à nouveau, plus tard, en ces temps...
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